Pop Culture Log #005
C'est parti pour un cinquième "Log", qui arrive... cinq mois après le précédent. Autant dire que j'ai du pain sur la planche.

Au programme : du cinéma, des documentaires, du stand up, des séries et des jeux vidéo. Soit tout ce que j'ai consommé entre le 17 mars et le 31 août.
Cinéma
✱ Les reines du drame
On commence en beauté avec une comédie (?) qui m'a tout simplement donné envie de frapper dans un mur. C'est à la fois un film queer, une comédie musicale, et une satire sur le monde du spectacle, des télé-crochets et du "star system", mais en réalité ce n’est rien de tout ça. C'est juste un bon gros navet qui, sous couvert d'un propos queer, se permet un enchaînement de scènes d'un ridicule sans nom. N'est pas "camp" qui veut. Tout comme on ne s'improvise pas acteur d'un claquement de doigts (sans viser personne *ahem* Bilal Hassani).
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Le Petit Prince
J'étais assez réticent avant de me lancer (bien encouragé par mon partenaire, fan du film, et du roman de Saint-Exupery). Et je dois dire que j'ai été agréablement surpris. Ce n’est pas le film d'animation du siècle, mais le point de vue est original. Il ne s'agit pas d'une adaptation à proprement parler du roman, mais bien d'une histoire qui englobe le récit du Petit Prince, et de sa "rencontre" avec l'auteur/aviateur, à travers les yeux d'une petite fille qui fait, elle aussi, la rencontre d'un voisin excentrique.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ La Luna
Après Le Petit Prince, on a enchaîné avec ce court-métrage très mignon, qui raconte l'histoire de trois générations (le grand-père, le père et le fils), qui sont chargées de "nettoyer" la Lune. C'est réalisé par Enrico Casarosa, qui réalisera plus tard Luca, toujours pour les studios Pixar. Et je vous le conseille surtout pour le bruit des étoiles, que je trouve très satisfaisant (vous comprendrez en regardant le court).
(Bande-annonce // Disponible sur Disney+)
✱ Le diable s’habille en Prada
Là aussi, encore une première pour moi, initiée par mon partenaire, pour qui les dialogues de ce film sont en quelque sorte les paroles d'un karaoké géant. Ce n’est pas vraiment le genre de film que je regarde, mais ce n’était pas déplaisant. Le casting est parfait, tout comme certaines répliques cinglantes. Et de manière générale, ça me rappelle à quel point les films légers manquent au cinéma. De nos jours, ce genre de film débarque directement sur plateforme, et ce n’est pas forcément une bonne chose.
(Bande-annonce // Disponible sur Disney+)
✱ The Woman in the Yard
Un film d'horreur simple, mais efficace, qui a la particularité de se dérouler en plein jour. D'un côté, les habitants d'une ferme (une mère et ses deux enfants). De l'autre, une femme, entièrement voilée, qui se pose dans le jardin et attend. Il y a quelques jolis plans, où Jaume Collet-Serra (Orphan, Carry-On) s'amuse avec les ombres de cette "femme dans le jardin" (le titre français est d'office moins cool). Ceci dit, ça s'oublie assez vite.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Asterix & Obélix : Mission Cléopatre
Revu après la série animée de Chabat sur Netflix, et c'est toujours aussi bien. Ça me paraît un peu moins grandiose qu'à l'époque. Mais ça reste tellement drôle.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ September Says
Deux sœurs, September et July (déjà...), qui passent leur temps à parler une langue secrète, et à pratiquer des jeux de domination un peu malsains. L'idée n’est pas mauvaise, mais au final, Ariane Labed accouche d'un mélange entre le cinéma de Sofia Coppola et celui de Yórgos Lánthimos (chez qui elle a tourné en tant qu'actrice). Malheureusement, elle n'en reprend que les mauvais aspects. Ce qui donne un film un peu prétentieux et surtout très chiant.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ The Virgin Suicides
Justement, en parlant de Sofia Coppola, j'ai revu son chef-d'œuvre, après avoir passé une bonne partie du printemps à réécouter en boucle la sublime BO signée Air. Le film reste parfait, bien que différent du roman de Jeffrey Eugenides. Au final, son seul "défaut" est d'être à la fois le meilleur film de Coppola (bien au-dessus de Lost in Translation, sorry not sorry), et le début de son déclin.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Final Destination Bloodlines
Quand je regarde un Destination Finale, je veux des morts surprenantes et violentes. Rien de plus. Et ce "Bloodlines", le sixième de la franchise débutée en 2000, est à la fois surprenant et violent. Donc je suis plutôt content. Alors oui, ça n'a ni queue ni tête. Oui, l'histoire de l'arbre généalogique est complètement con. Mais la scène d'intro est fantastique, il y a quelques morts plutôt drôles, et j'ai adoré le dernier plan. Mission accomplie pour ma part.
(Bande-annonce // Disponible sur HBO Max)
✱ Nonnas
Même si c’est très américanisé, l’ambiance de ce film retranscrit bien l’amour des familles italiennes pour la bouffe. J’ai connu ça toute mon enfance, et ça transpire dans chaque scène de ce téléfilm sympa. C’est un peu The Bear qui rencontre The King of Staten Island (avec Pete Davidson). Le casting est très cool (Lorraine Bracco, Susan Sarandon, Linda Cardellini, Vince Vaughn), et puis c’est une histoire vraie. Les "vraies" images à la fin du film sont d’ailleurs toutes aussi savoureuses que l’adaptation signée Stephen Chbosky (The Perks of Being a Wallflower).
(Bande-annonce // Disponible sur Netflix)
✱ La Pampa
Des gays refoulés qui font de la moto. Je suis généralement assez friand des histoires queer au cinéma, mais La Pampa, signé Antoine Chevrollier, m’a laissé de marbre. Parce qu’on a déjà vu cette histoire mille fois (y a que l’univers qui change, ici celui des courses de motocross). Parce que le casting est pas dingue (sauf Sayyid El Alami, incroyable, que le réalisateur avait déjà dirigé dans la minisérie Oussekine). Parce que c’est toujours le même trope "Bury your Gays" un peu trop facile. Et surtout parce que je n’avais pas prévu de voir Artus, et encore moins Artus à poil.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Friendship
Premier film de Tim Robinson, qui est passé par le Saturday Night Live (et qui a laissé sa marque dans mon petit cerveau). Depuis, il a signé la très chouette série Detroiters, avec Sam Richardson. Mais chez nous, il est surtout connu pour sa série de sketches surréalistes "I Think You Should Leave", sur Netflix. Friendship, réalisé par Andrew DeYoung, c’est un peu tout ça à la fois. C’est tour à tour malsain et drôle et bizarre. Mais ce qui est certain, c’est que c’est du Tim Robinson à 100%.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Pokémon Heroes
Je ne joue pas à Pokémon. J’ai des connaissances extrêmement réduites à propos des Pokémon. Je n’ai jamais acheté de cartes Pokémon. Je n’ai jamais regardé la série Pokémon. Et encore moins les films Pokémon. Mais voilà, l’amour, ça fait faire des trucs bizarres… Bref, j’ai vu ce truc, je n’ai pas tout compris. L’avantage, c’est que c’était court (1 heure à tout casser). Par contre il y a de la 3D qui a très mal vieilli. Pour le reste, c’est évidemment à réserver aux fans.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Hamilton
Si vous me suivez sur Instagram, vous savez sans doute que je suis un fan acharné de cette comédie musicale signée Lin-Manuel Miranda. Entre mars et septembre, je l’ai revue deux fois dans son entièreté. Et 21 fois au total, selon mon Letterboxd. Pour ceux qui débarquent, c’est l’histoire des pères fondateurs, et en particulier de la rivalité entre Alexandre Hamilton et Aaron Burr. Et c’est fantastique.
(Bande-annonce // Disponible sur Disney+)
✱ Last Breath
La bonne idée : faire un film en quasi temps réel sur une opération de plongée qui tourne mal. La mauvaise idée : regarder ce film dans un avion. Ça m’a stressé de fou. Il y a un plan qui m’a terrorisé, tellement c’est tendu par moments. Tout comme Nonna cité plus haut, on voit quelques "vraies" images à la fin et c’est aussi bien que tout le film. Mais le lien entre les deux films s’arrête là. À déconseiller aux claustrophobes et thalassophobes.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Hercules
Le look de Hercules (en particulier les mains et les pieds) me dérange toujours autant. Mais à part ça, ça reste sympa, rythmé, drôle (merci Danny DeVito), avec quelques scènes pour adultes (l’arrivée à Thèbes, qui est représentée comme un New York antique) qui sont bien vues. Puis, musicalement c’est imparable, surtout quand les muses chantent.
(Bande-annonce // Disponible sur Disney+)
✱ Jurassic World Rebirth
Je continue de dire que, même si c’est nul, un film avec des dinosaures n’est jamais complètement nul. Mais les équipes en charge de la franchise Jurassic Park mettent décidément tout en œuvre pour me contredire. Bon, Rebirth n’est pas le pire de la saga. Déjà, on ne doit plus se coltiner Chris Pratt et surtout l’horrible Bryce Dallas Howard. À la place on a Jonathan Bailey, plus beau que jamais. Et aussi quelques dinosaures dans des scènes intéressantes. Mais ça n’atteint jamais le niveau du premier film signé Spielberg. On est trop habitués. La franchise ne se réinvente jamais (et vas-y qu’on repart sur une île alors qu’on nous avait promis des dinosaures vivant parmi nous). Et on doit se coltiner une famille incarnée par des inconnus, pour ajouter un peu de danger. Car on ne va évidemment pas tuer Scarlett Johansson après 40 minutes de film. Après… comme une bonne victime… je répondrai évidemment présent pour le prochain film.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Bolt
Ce n’est pas le Disney le plus populaire, mais j’aime beaucoup cette histoire d’un chien acteur qui découvre qu’il n’est pas vraiment doté de superpouvoirs. Les personnages sont attachants. Les vannes sont drôles. Et il y a quelques séquences d’action qui tiennent toujours la route. Bon, visuellement, ça commencer à dater (c’est signé Disney, et pas Pixar, ceci explique cela). Mais ça reste charmant. (Bande-annonce // Disponible sur Disney+)
✱ Materialists
Passer du magnifique Past Lives à ce film est un tour de force que même Tom Cruise n'oserait pas faire. C'est à la fois mauvais, mal joué, mal filmé, involontairement drôle et abyssalement stupide. Je me suis demandé à plusieurs reprises quel film j’étais en train de regarder. Une comédie romantique ? Une analyse du marché du dating en 2025 ? Un thriller ? Une comédie satirique ? Finalement, c'est tout et rien à la fois. C'est deux heures folles, trop difficiles à décrire. Il faut le voir pour le croire. Et coup de chapeau quand même à Pedro Pascal pour cette scène d'une stupidité folle.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Happy Gilmore 2
J’en ai parlé dans mon podcast, Comedy News Weekly. Donc pour résumer mon avis : c’est à réserver aux fans du premier. Et si c’est votre cas, difficile de faire la fine bouche devant cette suite. C’est tout ce qu’on voulait : un humour bête et tendre à la fois, et le retour de personnages devenus cultes. On est clairement dans le haut du panier des comédies signées Adam Sandler.
(Bande-annonce // Disponible sur Netflix)
✱ Kpop Demon Hunters
Buffy contre les vampires, mais à la place d’une tueuse, c’est un groupe de Kpop, et à la place des vampires, c’est des démons ? Bah oui, c’est évident. L’animation est incroyable. Normal, c’est Sony Pictures Animation, qui ont signé quelques tueries ces dernières années (Spider-Man : Into the Spider-Verse; The Mitchell vs. The Machines). Et les chansons sont terriblement catchy. Tu m’étonnes que c’est devenu le film le pus vu sur Netflix. Par contre, ça veut également dire qu’on va en bouffer à toutes les sauces. Des suites, des spin-offs, des adaptations live, des comédies musicales…
(Bande-annonce // Disponible sur Netflix)
✱ Teenage Mutant Ninja Turtles : Mutant Mayhem
Le reboot des tortues ninja, chapeauté par Seth Rogen et Evan Goldberg, est toujours aussi cool. En attendant la suite, il y a eu une série animée (dans un style différent), qui était aussi très chouette. Mais ce film reste bien au-dessus. L’animation est folle, avec un style crayonné qui ressemble au Spider-Verse de Sony cité plus haut. Et j’adore le fait que les tortues sont doublées par de vrais ados. Ça se sent, et ça fait toute la différence.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Bring Her Back
LA claque de cette année. Elle s’est fait attendre, mais bordel qu’est-ce que c’est bien. Bon, faut avoir le moral avant de se lancer, parce que c’est hyper dark et déprimant. Mais c’est aussi ce qui fait la force du film : derrière l’horreur, il y a un véritable drame déchirant. Et disons que c’est rare d’avoir à la fois peur, et de pleurer tellement l’histoire est folle et triste. C’est signé par les frères Philippou, Danny et Michael, qui avaient réalisé Talk to Me, également pour A24. Autant dire qu’il faut vraiment les surveiller, parce qu’ils sont très, très bons.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ The Naked Gun
J’en ai également parlé dans Comedy News Weekly. C’est drôle, c’est des vannes débiles non-stop, c’est fait avec amour (pour la comédie, pour le type d’humour des ZAZ, pour la franchise). Le duo Liam Neeson / Pamela Anderson fait des merveilles. J’avais mal au ventre pendant certaines scènes (le chalet, le TiVo, l’interrogatoire…). Quel plaisir de rire autant, au cinéma.
(Bande-annonce // Bientôt disponible en VOD)
✱ 28 Years Later
Qu’est-ce que c’est que cette merde ? Autant le premier film était cool, autant celui-ci est pénible, long, et mauvais. Ça part dans tous les sens, et quand tu penses que ça ne pourra pas être plus débile, le film va encore plus loin dans la bêtise. La suite, ça sera sans moi.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ The Life of Chuck
J’adore Stephen King, surtout quand il publie des histoires qui ne tombent pas dans l’horreur pure. La nouvelle "The Life of Chuck" en fait partie, et je ne m’attendais pas à une adaptation, et encore moins à un film de ce niveau. Qu’est-ce que c’est beau. Il y a la scène de la danse, évidemment, mais il y a beaucoup de plans très touchants. La fin du monde est triste et belle à la fois. Surtout quand c’est Mike Flanagan qui s’y colle.
(Bande-annonce // Bientôt disponible en VOD)
✱ White Chicks
Les goûts de mon partenaire sont très variés et surprenants. Je rattrape donc mes lacunes avec ce "classique", où deux frères Wayans se glissent dans la peau de deux femmes blanches, dans le cadre d’une opération policière. C’est bête et très pipi-caca, mais j’avoue, j’ai rigolé.
(Bande-annonce // Disponible sur Netflix)
✱ Barbarian
Avant de revoir Weapons (ci-dessous), j’ai revu le premier film d’horreur de Zach Cregger, qui est toujours aussi efficace et plein de surprises. Ça change de direction à plusieurs reprises, et à chaque fois, ça retombe sur ses pattes. C’est assez admirable (et bien flippant).
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Fixed
Ce que je disais plus haut concernant Sony Pictures Animation est valable pour Fixed. L’animation 2D est vraiment impeccable. Mais c’est malheureusement le seul point positif de ce truc. Je vais donc être aussi vulgaire que le film. C'est l'histoire d'un chien obsédé par le cul, à qui on va couper les couilles. Il y a un anus en gros plan toutes les trois minutes. Et ça se termine par une sodomie ! Entre deux chiens mâles !! Vous imaginez le délire ?!!! Voilà voilà. Je ne comprends pas comment Genndy Tartakovsky (Primal, Samurai Jack) a pu pondre une merde pareille.
(Bande-annonce // Disponible sur Netflix)
✱ Eddington
Je pense comprendre ce qu'a voulu faire/dire Ari Aster. Mais ce n’est pas subtil pour un sou. Ça reste très drôle cependant. Il y a quelques grandes scènes et, globalement, malgré la durée, je ne me suis pas ennuyé.
(Bande-annonce // Bientôt disponible en VOD)
✱ The Monkey
C'est débile et ultraviolent. J'ai adoré au moins autant que j'ai détesté Longlegs, le précédent (et prétentieux) film de Osgood Perkins. Et avec Life of Chuck, c'est un bon rappel que les adaptations de Stephen King sont toujours meilleures avec une voix off.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Weapons
J'ai adoré. C'est malin et flippant. Juste un poil trop long, et ça reprend un peu la même construction que Barbarian, ce qui n'est pas vraiment utile. Mais bordel, ça fait du bien de voir des films originaux, mêmes imparfaits. Entre ça et Bring Her Back, quel été ! Les deux films ont d'ailleurs en commun des titres français bien nuls (Évanouis pour Weapons, et Substitution pour Bring Her Back..)
(Bande-annonce // Bientôt disponible en VOD)
✱ Natacha (presque) hôtesse de l’air
Par où commencer ? Camille Lou ? Quel producteur digne de ce nom se dit "faisons un film, n'importe quel film avec Camille Lou, elle est trop charismatique ça va marcher" ? Pareil pour Vincent Dedienne qui peut faire sourire sur scène, mais qui joue tout le temps pareil. Tu ajoutes à tout ça des vannes dignes d'un OSS de Wish, Didier Bourdon qui arrive toujours à nous surprendre (en mal), et Baptiste Lecaplain qui cabotine comme jamais, cette fois en incarnant "Bernard Fouard-Michel, dit BFM" (ça ne s'invente pas) et ça vous donne une bonne idée du naufrage. Après, les français, si vous pouviez arrêter de chier sur la BD belge, ça serait pas mal. Boule et Bill, Spirou et Fantasio, Gaston Lagaffe, faudrait cesser…
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Superman
C’est mauvaiiiiiiiiiiis. En vrac : Superman ne sauve rien. Il passe son temps à se plaindre ou à geindre. Il y a littéralement des gosses qui l'appellent et il ne bouge pas son cul. C'est sa clique qui s'occupe de tout. Et son chien (qui n'a aucune raison d'être aussi stupide).
Les films de superhéros où les superhéros sont fragiles c'est bon, on a compris, c'était marrant pendant 3-4 films. On veut de la baston, sinon on mate un film indé hein. Les effets spéciaux. Mon Dieu. Pourquoi être si gourmand dans les scènes "d'action" quand on n'a pas les épaules pour les concevoir correctement ? C'est filmé avec le cul ("le" plan de Superman qui vole, avec son poing en avant, est d'une laideur sans nom). Puis, de toute façon, vfx ou pas, ça reste encore une faille et des mondes parallèles que des jeux vidéo n'oseraient même plus créer de nos jours tellement c'est kitch.
Les acteurs. Il y a Nicholas Hoult qui fait le taf. Tous les autres : c'est catastrophique. Le Superman n'a aucun charisme. Rachel Brosnahan fidèle à elle-même (c'est-à-dire extrêmement mauvaise). Nathan Fillion et sa coupe de cheveux là. Bref.
Dernier point : l'humour. Stop. Ça suffit. Tout ne peut pas être "Les gardiens de la Galaxie"/ "Suicide Squad" / "Deadpool". C'est insupportable. Il y a un juste milieu entre un ton trop sérieux bien chiant et cet humour qui n'a aucun sens dans un film Superman (au delà du fait que ce n'est JAMAIS marrant). J'oublie des détails (les singes qui écrivent des commentaires sur les réseaux sociaux. Une vraie scène d'un vrai film en 2025). Mais vraiment. Stop. On n'en peut plus.
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Together
Pas mauvais. Mais tout est dans la bande-annonce. Tout est dans le pitch même. Il y a quand même quelques scènes qui valent le détour (la douche, notamment). Et Alison Brie et Dave Franco sont parfaits ensemble (no shit). Évitez si vous détestez le body horror par contre.
(Bande-annonce // Disponible en salles)
✱ Elio
Il se passe quoi avec Pixar ? Parce que c’est plus possible là. Je pensais qu’ils pouvaient difficilement faire pire que Turning Red. Ou Elemental. Ou Soul. Et bah Elio est pire que ces trois-là réunis (qui sont, selon moi, le fond du panier). C’est moche, les aliens ne sont pas originaux, les personnages sont à baffer (mention spéciale à Elio, le héros du film, insupportable du début à la fin). Et l’histoire, qui se veut gigantesque (on passe quand même dans un autre univers), est finalement très petite. Du coup, depuis 2021, date de sortie de Luca, Pixar n’a vraiment rien fait de bien à mes yeux. Au cinéma ou en télé (avec la série Win or Loose).
(Bande-annonce // Disponible en VOD)
✱ Cars
Bah écoutez… ce n’est clairement pas le meilleur Pixar, et quelque part, il signe un changement de cap pour le studio (faut vendre des jouets !), mais ça reste vraiment bien. Faut passer au-dessus du fait que des voitures parlent et ont des dents et une langue, for whatever reason. Mais, visuellement c’est une réussite, et il y a des scènes qui, 20 ans plus tard, sont toujours aussi somptueuses (les scènes de courses, mais surtout le "renouveau" de Radiator Springs, avec les néons qui s’allument).
(Bande-annonce // Disponible sur Disney+)
Documentaire
✱ De rockstar à tueur : Le Cas Cantat
Tout rend fou. Le meurtre, évidemment. Mais aussi le traitement de l’affaire. Son sourire de fils de chien. Ses soutiens. Quel désastre. Le docu par contre, est vraiment bien fait. Ce n’est jamais sensationnaliste. Mais ça fout la rage.
(Bande-annonce // Disponible sur Netflix)
✱ L’affaire Swagg Man
Tout l’inverse. L’affaire est finalement banale. Mais le docu est très mauvais. Ça s’étire en longueur pour aucune bonne raison. Et finalement, désolé, mais faut être assez con pour faire confiance à un gars qui se fait appeler Swagg Man.
(Bande-annonce // Disponible sur Disney+)
✱ I Was Honey Boo Boo
Un docudrama de qualité (non). Mais, comme on aime bouffer un McDo de temps en temps, moi j’aime regarder des trucs très mauvais, et potentiellement dangereux pour ma santé. C’est le cas de ce machin, qui fictionnalise les événements de la téléréalité Here Comes Honey Boo Boo, le tout, entrecoupé de témoignages de Alana, la Honey Boo Boo en question. Et croyez-moi, ce qui est montré est bien en deçà de la réalité.
(Bande-annonce // Disponible chez votre cousin américain et probablement redneck)
✱ Surviving Ohio State
Un docteur pervers qui touche des gosses. Pourquoi j’ai maté ça ? Aucune idée. Le document n’est pas ouf, le sujet ne m’intéresse pas. Mais on écoute enfin les victimes, donc c’est le principal.
(Bande-annonce // Disponible sur HBO Max)
✱ Trainwreck : Poop Cruise
Oui, bon, je n’ai pas maté que Honey Boo Boo. J’ai aussi regardé ce mini-docu d’une heure sur la croisière du caca. Au-delà du fait que les croisières c’est merdique (sans mauvais jeu de mots), et que je déteste les personnes qui s’offrent des croisières, je dois avouer que j’ai bien rigolé. C’est vraiment une machine de Rube Goldberg de caca. Plus d’électricité, donc plus de filtration de l’eau, donc plus de toilettes, donc du caca partout, donc des gens fâchés, donc des files partout pour chier, dormir ou manger. Mais le meilleur moment c’est quand ils réalisent que le fait de remorquer le bateau va le faire pencher, et donc tout faire couler : ça, c’est du cinéma.
(Bande-annonce // Disponible sur Netflix)
✱ The Mortician
L’histoire folle d’un gars qui se retrouve à la tête d’un crematorium, et qui, à la manière de Walter White, décide de laisser sa folie parler. C’est glauque, et en même temps fascinant à regarder. Cerise sur le gâteau, le coupable est sorti de prison juste à temps pour être interviewé dans cette série de trois épisodes. Et, comme Robert Durst dans The Jinx, il ne peut pas s’empêcher de parler. Quitte à en dire trop.
(Bande-annonce // Disponible sur HBO Max)
Stand-up
✱ Chris Esquerre muté aux Bouffes-Parisiens
J’avais vu Chris Esquerre sur scène à Bruxelles il y a quelques années, et c’est en repensant à ce spectacle par hasard que j’ai décidé de Googler Chris Esquerre (qui ne fait plus grand-chose). J’ai évidemment revu ses séquences à Canal+. Et je suis tombé sur la captation de son spectacle "Muté", disponible en entier sur YouTube. Du coup je vous mets le lien. C’est hyper drôle et atypique.
(Disponible sur YouTube)
✱ Conan O’Brien : The Kennedy Center Mark Twain Prize for American Humor
Tout le monde est d’accord pour dire que Conan O’Brien est au-dessus de la mêlée. Drôle, inventif, et surtout hyper sympa (suffit de voir ses remotes, son show sur HBO Max, ou écouter ses employés dans son podcast). Du coup il était temps que la profession le célèbre, tandis que le grand public l’a sans doute (re)découvert grâce à son excellente prestation aux Oscar. La captation du Mark Twain Prize est pas mal du tout. Évidemment, ça s’autocongratule beaucoup, mais c’est l’exercice qui le veut. Mais j’ai trouvé ça touchant et vraiment drôle.
(Bande-annonce // Disponible sur Netflix)
✱ Vincent Dedienne : Un soir de gala
Allez, on oublie le catastrophique film Natacha (voir plus haut). Ce spectacle, bien que très inégal, est une belle vitrine pour l’humour et la sensibilité de Dedienne. Il est souvent "à part", et c’est sa force. Le problème, c’est qu’il est souvent mal utilisé chez les autres, et ça se sent.
(Bande-annonce // Disponible en replay en France)
✱ Matteo Lane : The Al Dente Special
Je le liste ici pour info, mais j’en ai parlé en détail dans cet article. En un mot : décevant.
(Bande-annonce // Disponible sur Disney+)
✱ Jessica Kirson : I’m the Man
Elle m’a fait rire à plusieurs reprises sur TikTok, en faisant (comme tous les humoristes) du crowd work un peu vulgaire et agressif. Malheureusement, ce special, ce n’est rien d’autre que ça. Des vannes vulgaires et racontées de manière agressive. Ça part de cul en criant, pour aucune bonne raison. Dommage, même si je reste content pour elle. Ça fait des années qu’elle fait du stand-up et, grâce (ou à cause ?) de TikTok, elle revient sur le devant de la scène.
(Bande-annonce // Disponible sur Disney+)
✱ Sarah Siverman : PostMortem
Quel joli spectacle, drôle et touchant. Silverman y aborde le décès de ses parents / beaux-parents. C’est évidemment dans son style, un peu innocent, un peu cru aussi, parfois. Mais globalement c’est vraiment émouvant (avec quand même quelques excellentes vannes).
(Bande-annonce // Disponible sur Netflix)
✱ Jerrod Carmichael : Don’t Be Gay
La version finale du spectacle que j’avais vu sur scène à Amsterdam. Ce n’est pas aussi fort que Rothaniel (logique), mais c’est la suite directe. Les "conséquences" de son coming out, et sa vie de gay out of the closet. Il y a toujours une partie qui me dérange (mais qu’il assume), à savoir cette volonté de constamment parler de son fric et de son succès. Je sais que ça fait partie du storytelling, mais sans ça, le spectacle serait bien meilleur, à mon humble avis.
(Bande-annonce // Disponible sur HBO Max)
✱ Hannah Einbinder : Everything Must Go
J’aime Hannah Einbinder de tout mon cœur. Une pure népo-baby, certes, mais elle est drôle et talentueuse. Et bisexuelle, ce qui donne d’excellents passages dans ce premier special. Il y a un côté queer très subtil qui s’en dégage, et ce n’est pas pour me déplaire.
(Bande-annonce // Disponible sur HBO Max)
✱ Marc Maron : Panicked
Marc Maron est névrosé (surprise, surprise), mais plus calme qu’avant. Est-ce suffisant ? Pas vraiment. Ce special m’a fait rouler des yeux à de multiples reprises, et il n’y a pas vraiment de passages à sauver.
(Bande-annonce // Disponible sur HBO Max)
✱ Jim Jefferies : Two Limb Policy
Mon special préféré de l’année, et de loin. C’est tellement bien écrit, les sujets et les bits s’enchaînent avec une fluidité déconcertante. Et il n’y a rien à jeter. Chaque passage est drôle, bien vu, avec un angle novateur, et son style particulier, aussi bien dans l’écriture que dans le jeu. Quel storyteller. C’est vraiment son meilleur spectacle.
(Bande-annonce // Disponible sur Netflix)
✱ Atsuko Okatsuka : Father
C’est gentil. Trop gentil, peut-être. Pas désagréable pour autant, mais ça manque de mordant. Heureusement qu’Atsuko Okatsuka dégage quelque chose de très sympathique et attachant.
(Bande-annonce // Disponible sur Disney+)
Séries
✱ Queer Eye s9
Bon, ça fonctionne toujours autant sur moi. L’arrivée de Jeremiah Brent est bienvenue (je n’avais rien contre Bobby Berk mais bon… disons qu’il n’était pas aussi charismatique que les autres). Par contre, faut vraiment virer Karamo Brown, que je ne peux plus voir en peintre. (Anthony appelle-moi)
(Bande-annonce // Disponible sur Netflix)
✱ Asterix : le combat des chefs
Mouais. L’animation n’est pas mauvaise. Mais le casting c’est n’importe quoi. C’est bien d’avoir de grands noms, mais si c’est pour avoir l’impression qu’ils lisent leur texte comme à une repet’, je vois pas trop l’intérêt. Puis il y a quelques vannes qui font un peu boomer. Et, contrairement à Mission Cléaopatre, dont je parlais plus haut, c’est très très "Asterix". Et perso, ce n’est pas une BD qui me parle.
(Bande-annonce // Disponible sur Netflix)
✱ Love, Death & Robot s4
C’est fou tout ces talents réunis, juste pour raconter des histoires au mieux passables, au pire risibles. Je sauverai deux épisodes : "Close Encounters of the Mini Kind", et "How Zeke Got Religion". Et je vous conseillerai d’éviter "400 Boys", "Golgotha", "Spider Rose", "The Streaming of the Tyrannosaur" (avec Mr. Beast, pour aucune bonne raison) et "For He Can Creek". Autant dire que ce n’est pas une grande saison.
(Bande-annonce // Disponible sur Netflix)
✱ The Rehearsal s2
Que dire de plus sur ce chef-d’œuvre ? Tout a été dit. Je ne sais pas si on peut comprendre l’ampleur de cette saison 2, sans avoir vu la saison 1, et surtout sans avoir vu "Nathan For You". C’est vraiment le point d’orgue d’une carrière et d’un parcours par comme les autres. Absolument brillant, jusqu’à la folie.
(Bande-annonce // Disponible sur HBO Max)
✱ Game Changer s7
Ce n’était pas la meilleure saison. Mais le concept reste imbattable (en gros : c’est une parodie/copie de jeu télé, mais où le but du jeu et les règles changent à chaque émission). Quel plaisir de retrouver toute la bande, ceci dit. Parmi mes épisodes préférés : "You-lympics", "One Year Later", "Rulette" et "Crowd Control" (qui aura droit à son spin-off à la rentrée). Sans oublier l’INCROYABLE "The Drinking Game", et le très touchant "Who Wants to Be Jacob Wysocki?"
(Bande-annonce // Disponible sur Dropout)
✱ Dimensions 20 s24 (Dungeons and Drag Queens s2)
Du jeu de rôle avec des drag queen : que demande le peuple ? La campagne est très cool, mais surtout, autour de la table il y a deux personnes qui me font mourir de rire. Bob the Drag Queen, et Jujubee. Rien que pour cette dernière, ça vaut le coup d’œil. La voir tenter de se remémorer des détails de la campagne après plusieurs heures de jeu et plusieurs épisodes, ça me fera toujours rire.
(Bande-annonce // Disponible sur Dropout)
✱ Conan O’Brien Must Go s2
Une saison écourtée, à cause du décès des deux parents de Conan (à quelques jours d’intervalle). Mais il y a quand même quelques séquences incroyables. Comme toute la partie avec Javier Bardem, ou Conan dans le cabinet de Freud.
(Bande-annonce // Disponible sur HBO Max)
✱ Overcompensating s1
Une série de 2025, avec des moyens de 2025, une diffusion mondiale, un casting très diversifié et très 2025, et un créateur et acteur principal gay (trrrrès 2025), pour un résultat tout droit sorti des années 90. Ce n’est pas catastrophique, mais ce n’est pas non plus glorieux. C’est fou, Benito Skinner avait un boulevard devant lui, et il a décide de la jouer trop safe, en racontant une histoire tellement classique, du petit gay qui n’ose pas s’affirmer et du coup devient plus hétéro que les hétéros.
(Bande-annonce // Disponible sur Amazon Prime)
✱ Au fond du trou s1
Quelle excellente surprise. Une minisérie qui se passe dans un mini-golf, et où chaque épisode se concentre sur quelques personnages. Évidemment, plus la saison avance, plus les storylines se mélangent, certains personnages se croisant autour d’un trou. C’est aussi très bien écrit et très bien joué.
(Bande-annonce // Disponible sur ARTE)
✱ Deli Boys s1
Deux frères qui reprennent le deli de leur père, décédé dans un accident de golf (décidément). Sauf que, derrière sa boutique se cache en réalité un empire et des liens pas très nets avec des gens louches. C’est très drôle, très rythmé (parfois un poil fatiguant). Mais j’ai hâte de voir la suite.
(Bande-annonce // Disponible sur Disney+)
✱ The Four Seasons s1
Petite série de vieux, avec des vieux qui font des trucs de vieux. Je ne sais pas si c’est mon entrée dans la quarantaine, ou le très sympathique casting, mais j’ai rapidement accroché. C’est vraiment une série qui se repose sa qualité d’écriture, et de ce côté là, il n’y a vraiment rien à redire. Après, c’est sur que ce n’est pas la série du siècle, ni la série la plus glamour. Mais il en faut pour tous les goûts.
(Bande-annonce // Disponible sur Netflix)
✱ Hacks s4
Hannah Einbinder, dont je parlais plus haut ET Jean Smart ? Évidemment que je continue d’adorer Hacks. Même si c’est vrai, la série se répète de plus en plus (elles se disputent, collaborent à nouveau, se re-disputent, etc., etc.). Malgré tout, ça reste drôle et prenant, surtout cette saison avec les coulisses du late show.
(Bande-annonce // Disponible sur HBO Max)
✱ Adults s1
Voilà. VOILAAAAAAAAAA. Donnez une feuille et un crayon (ou, plutôt, un ordinateur) aux personnes qui critiquent Friends 20 ans plus tard (trop blanc, pas marrant, cringe, bla-bla-fucking-bla), et voilà le résultat. Un truc qui se veut edgy et moderne et est en réalité tellement nul et vulgaire que ça en devient gênant. Friends a sans doute mal vieilli, pour plusieurs aspects. Mais l’ensemble, quoi qu’on en dise, tient encore la route. La preuve, c’est encore multirediffusé. Pas sûr qu’on entende parler d’Adults dans cinq ans (je sauve quand même Owen Thiele, qui sauve ses scènes, et qu’on retrouvait également dans Overcompensating).
(Bande-annonce // Disponible sur Disney+)
✱ The Simpsons s36
Eh oui, je continue de regarder. Et pire, je continue d’apprécier et de rigoler. Tout n’est pas parfait, et c’est finalement assez vite oublié (la faute aussi à un calendrier des sorties niveau séries qui est surchargé). Mais ça reste un rendez-vous incontournable pour moi, chaque lundi.
(Disponible sur Disney+)
✱ Monet’s Slumber Party
Monet x Change, une des drag Queens de Dungeons and Drag Queens, a son propre show sur Dropout. Le principe : une soirée pyjama chez Monet, des invités, et des jeux débiles. C’est très queer, très drôle, très bête. C’est juste une excuse pour dire et faire des bêtises. Mais qu’est-ce que c’est cool à regarder ! La première saison est malheureusement trop courte. J’espère que le show reviendra. Si je peux vous conseiller un épisode, c’est le troisième, avec Bob the Drag Queen (aussi dans Dungeons and Drag Queens) avec une perruque qui me tue de rire, et une séquence avec un couteau et un gros sac à glaçons que j’ai regardé des dizaines de fois et qui me fait rire aux larmes.
(Bande-annonce // Disponible sur Dropout)
✱ It’s Always Sunny in Philadelphia s17
C’est fou d’être toujours aussi drôle et inventifs et créatifs, après 17 saisons et 20 ans d’existence. Évidemment, toute la seconde moitié de la saison, avec Frank qui participe au Golden Bachelor, est merveilleuse. Mais l’épisode avec les claques m’a achevé.
(Bande-annonce // Disponible sur Disney+)
✱ Digman! s2
Andy Samberg qui incarne un Indiana Jones à la retraite, en imitant la voix de Nicholas Cage : voilà comment je pourrais résumer au mieux Digman!, une série d’animation qui n’a absolument rien de sérieux, et où tout est prétexte à une blague.
(Bande-annonce // Disponible chez votre cousin américain)
Jeux vidéo
✱ Mario Kart World
Sympa, comme un bon Mario Kart. Le monde ouvert est col, bien que répétitif. Mais au final, ça reste un Mario Kart, et ce n’est pas le genre de jeu sur lequel je passe des heures en boucle. J’y reviens de temps en temps, ceci dit (et non, ça ne justifie absolument pas l’achat d’une Switch 2)
(Bande-annonce // Disponible sur Nintendo Switch 2)
✱ Nintendo Switch 2 Welcome Tour
Un "jeu" (?) vendu 10 balles, et qui vous fait découvrir la Switch 2 dans les moindres détails. En gros, c’est un mode d’emploi interactif et ludique, mais qui ne justifie jamais son prix. C’est vraiment un titre gadget qui aurait du être préinstallé sur chaque Switch 2.
(Bande-annonce // Disponible sur Nintendo Switch 2)
✱ Donkey Kong Bananza
LE jeu qui justifie à lui seul l’achat d’une Switch 2. C’est jouissif, c’est énergique, c’est malin, c’est surprenant, c’est un enchaînement de bonnes idées. Le gameplay est d’une inventivité et d’une précision qui force le respect. C’est tout simplement le jeu de l’année, et de loin.
(Bande-annonce // Disponible sur Nintendo Switch 2)
✱ Is This Seat Taken
Un petit puzzle game très cool, où le but est d’asseoir des personnages, mais en respectant leurs envies et leurs besoins. Certains veulent être côte à côte, d’autres veulent être à côté d’une fenêtre, ou loin d’autres personnages qui sentent mauvais. Bref, c’est bien foutu, ce n’est pas trop compliqué, et c’est très agréable lors de petites parties.
(Bande-annonce // Disponible un peu partout)